Le zouaq ou peinture sur bois est un des caractères les plus affirmés de l'artisanat architectural du Maroc.J'ai toujours eu un faible pour cette peinture, je m'en sers souvent pour exercer ma main et mon dessin car il est souvent très difficile de faire des motifs symétriques .Mais c'est aussi très équilibrant, ça fait du bien, même si parfois"mes doigts se dessèchent et mes bras tombent de fatigue".
Le zouaq porte en lui-même" un mystère", il parle et s'adresse à l'oeil, il peut-être joyeux ou trist.J'ai interprété celui-ci d'après une oeuvre originale vue au Palais Royal de Marrakech, non pas sur du bois mais sur une toile pour ponctuer le décor de ma prochaine exposition sur le thème de l'Orient.Ce n'est pas la première fois que je le fais, il y en a deux dans la maison.
C'est très décoratif, j'avoue que j'ai cherché des panneaux de bois mais sans succès,peut-être aurais-je la chance d'en trouver d'ici là...Ce zouaq a une forme plus élancée dans l'oeuvre originale,rappelant l'arbre de vie, le fond est toujours vide et jaune.
Le Tachjir est un ornement en forme de plante,la présence de ce motif est si répandue qu'on est enclin à y voir l'élément principal du zouaq.Le thème est symétrique aussi comme l'arbre de vie, une moitié semble réfléchie par un miroir.Il est quelquefois tellement stylisé que le bouquet n'est plus qu'un cercle dont le centre est à l'intersection des diagonales du cadre.